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UN DIMANCHE À BRAY DUNES

La nuit fut mouvementée, le vent s'est levé puis devenu violent. A 0h30 j'ai ouvert le volet et regardé comment l'arbre devant était secoué. Le camping car fit aussi les frais des rafales, secoué, percuté par des petites branches parties dans les airs. Je n'ai pas la force des vents dans la tête. Pour le moment personne ne m'a dit à part les prévisions qui annonçaient entre 50 et 70 kms/h. J'imaginais plus. Ce matin, quelques courses, visite d'une expo de voitures anciennes, ballade sur le bord de mer. En flânant sur la plage, je ne peux m'imaginer, moi qui ai marché 2 mois, que je vais suivre maintenant cette grande bleu pendant 6 mois. Çà, pas facile à mesurer dans sa tête. Cela impressionne, voir inquiète. Mais je me dis qu'au départ je m'inquiétais de la Lorraine, des Ardennes, du Nord et finalement tout c'est bien passé. Alors ! Cool ! On y va.

A midi, nous nous offrons avec Alain un dernier petit resto moules frites au maroille. Un dernier ? Et oui, comme annoncé le 19 septembre à Solre le château dans le blog titré "Il s'est penché sur la mariée" l'aventure d'Alain s'arrête à l'arrivée d'un nouveau chauffeur. Et le premier à prendre le relais c'est Jean-Marc qui était déjà venu il y a 15 jours. J'en profite pour annoncer qu'il y a encore des trous à combler, faites moi signe si cela vous intéresse.

En tout cas merci Alain, des débuts difficiles avec les soucis camping car dans les fortes chaleurs, puis les fuites sous la pluie dans le Doubs. Pour respecter sa modestie et ne pas tomber dans des éloges qu'il ne souhaiterait pas, si j'avais à définir son passage dans cette aventure en une phrase, elle serait "Alain, moi Philippe, je sais ce que la mer du Nord te dois"

Demain je reprends la rando direction Dunkerque pour l'arrivée de Jean-Marc et Fabien qui vient chercher son père.

Dimanche jour de bilan (photo 1)


Bilan hebdomadaire : 64 jours de marche. 1570 kms. 30 000 m de dénivelé. 370 h et seulement 10h de pluie. J'ai déjà utilisé 400 de mes petites cartes VISORANDO


Alain, moi Philippe, je sais ce que la mer du Nord te dois.


L'immensité de la plage quand la mer c'est retirée

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