Dernière boucle avant l'arrivée de Jean-Marc ce soir. Partant de Prat par un GRP puis mon GR78 et retour par un PR. Ho là là ! Que de sigle. Les GRP, c'est des circuits de Grande Randonnée de Pays, généralement une boucle sur le canton une région spécifique, alors que les GR sont des circuits de longue distance de ville à ville voir de pays en pays. Et les PR, c'est de petits parcours local sur la commune. Les GR ont pour marquage un trait blanc sur un trait rouge, le GRP un trait jaune sur un trait rouge et le PR, alors là , c'est au bon vouloir des réalisateurs très jaune, rond bleu, triangle vert, ect...
Lorsque j'ouvre la porte du camping-car ce matin, j'assiste à un lever de soleil. Un lever c'est bien, mais ça veut dire aussi qu'il faut y aller le beau temps ne va peut-être pas durer. Alors il est 7h45, j'emmène le camping-car jusqu'à Prat, à 8h15 je marche. Je remarque d'abord qu'il y a des habitations en ruine pourtant à la base cela devait être de beaux bâtiments. Je prends un peu d'altitude est les sommets enneigés apparaissent mais semblent vouloir se couvrir à nouveau. Oh ! Il y aura bien 3 gouttes, allez ! Peut-être 4 qui me tomberont sur la tête mais les vêtements de pluie resteront au chaud. Les ascensions sont souvent dans les bois, sur le plateau au loin des fermes perchées prouvent qu'il y a de la vie ici. Les villages d'Esparros et Labastide sont sympas à traverser. Cependant il y a une chose dont je ne vous parle pas souvent et pourtant cela se produit constamment dans cette aventure mais aussi dans les précédentes, c'est agaçant, in-su-ppor-table, les chiens errants. Sur mes 4 heures de marche, 3 chiens à différents endroits en liberté, poil hérissé, Jappant méchamment me tournant autour, ça, je ne le supporte plus. La randonnée m'a offert la haine de cet animal, même s'ils sont enfermés en propriété la violence des jappements m'insupportent. Parfois c'est plus sympa, à l'entrée de Labastide un chien m'apporte une balle au pied. J'ai bien compris à sa queue qui se balance de droite à gauche, je prends la balle et la jette. Le voilà qui détale pour la récupérer, sauf qu'il me la ramène et je dois recommencer. Je ne sais pas combien de temps cela peut durer, bref ! J'abandonne et lui aussi semble avoir compris.
Sur le parcours je rencontre un grand randonneur chargé d'un gros sac à dos, il va jusqu'à Saint-Jean Pied de Port. Nous parlerons de nos parcours, de nos équipements, sentiments de passionné. J'aimerais en rencontrer plus mais bon ! Ce n'est peut être pas la bonne période.
Cette fin d'aprem, courses, lessive, ménage, avant d'aller chercher Jean-Marc, il arrive en gare de Capvern à 18h55 à demain
Le lever de soleil ce matin vers le camping car.
Paysages du jour
Au loin les fermes sur le plateau.
Le petit village de Labastide.
Les maisons en ruine, j'en verrais plusieurs. Pourtant c'est de beaux batiments