Cette nuit nous avons essuyé notre première petite tempête. Au bord de mer c'est fort, des vents de 85 kms/h annoncé, de la pluie par rafale, c'est impressionnant, angoissant. On est secoué mais si le vent prend le camping car par l'arrière ça va. Reste le bruit et cette puissance que l'on ressent, c'est ça qui impressionne. Jean-Luc, lui, rien ne le perturbe, dès couché il dort et se réveille avec sa sonnerie le matin. Moi je n'ai rien dormi, surveillé les fuites ou elles arrivent, plastique, torchon au pied du lit pour éviter au maxi de mouiller l'intérieur. On est loin de la rando mais le camping car fait parti de l'aventure et me perturbe beaucoup, pas trop le moral.
J'ai du monde qui m'accompagne aujourd'hui, une sympathique équipe d'un club de marche vers Ste Mère Église. Ils marcheront la matinée, le temps de prendre un verre dans un bar et on se retrouve ce soir au resto. De quoi remonter un peu le moral. En plus comme dab, pluie la nuit et beau soleil toute la journée. Ce soir il recommence à pleuvoir.
Au cour de la rando, on tombe sur une équipe qui presse les pommes pour produire du cidre, intéressant voir. A Ste Mère Église, on est tout de suite attiré par le mannequin parachute sur l'église. Ici les parachutistes se sont fait tirer comme des lapins. L'horreur !
Record battu aujourd'hui, ma plus longue rando était jusqu'à ce jour le GR5 avec ses 97 jours de marche, aujourd'hui 98 jours, mon tour de France détrône le GR5 à partir de ce jour.
La sympathique équipe qui m'a accompagné aujourd'hui. Je les retrouve ce soir avec Jean-Luc pour un petit resto.
Le parachutiste accroché à l'église de Ste Mère.
Pour le cidre il faut déjà envoyer les pommes dans la tremi.
De la tremi, les pommes sont broyés et tombe dans la cagette.
Il faut ensuite égaliser, tasser.
Les cagettes entassées sont ensuite pressées.
Le jus coule sur un filtre et envoyé direct en cuve.
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