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J'ENTRE EN CAMARGUE !

À peine ai-je quitté St-Gilles, que je plonge sur des étangs... Enfin plonge ! On est bien d'accord, je les longe seulement. De beaux étangs, structurés, maîtrisés. Au détour d'un Carrefour, je vois la pancarte de Sainte-Marie-de-la-mer, ce qui me fait dire "la Camargue m'ouvre ses portes" et par la même, le 37ème département, les Bouches-du-Rhône. Ce département qui m'offrira très bientôt la mer avec ces merveilleuses côtes, ses terres intérieures, des airs de Pagnol, mais n'anticipons pas. Pour l'heure, c'est les étangs avec leurs couleurs, les marécages, les espèces d'oiseaux, ça chante autour de moi, les fleurs et ce superbe soleil.

Vers 9h30 le vent se lève et très vite devient violent, des bourrasques de 60 à 80 km/h, voir plus. Sur ses grandes étendues plates sans arbres, il a le champ libre, une aire de jeux à perte de vue et ne s'impose aucune limitation de vitesse. Une lame de vent emporte ma casquette, ouf ! Je ne suis pas à côté d'un étang, il me faudra tout même enjamber une clôture pour le récupérer, pas de taureau Camarguais à l'horizon.

Quelques minutes plus tard un attroupement de véhicules, on prépare la corrida de Grau-du-Roi. Des taureaux dans un parc, des cavaliers attendent l'intervention, des éleveurs sur le toit d'un camion tentent d'attacher les taureaux déjà enfermés.

Que dire de ces corridas, tant aimées pour les uns, et contestées pour les autres. Je voulais en avoir le cœur net, il y a 2 ans avec Christine, nous sommes venus à Arles pour se faire une opinion, nous avons vu ce spectacle de mise à mort des taureaux, écouté les pour et les opposants devant les arènes avec leurs tracts. En fils de paysan, ayant accompagné des bêtes à l'abattoir, je ne suis pas choqué, cependant sur le plan spectacle lui-même, je n'y ai pas trouvé un intérêt, je n'ai pas accroché à l'ambiance et les méthodes. Conclusion, je ne suis pas opposé à la corrida, mais en tant que spectateur, je ne reviendrai jamais.

Sinon petit bémol, beaucoup de route aujourd'hui, et des lignes droites me rappelant les pistes cyclables des Landes. Le vent ne nous lâchera pas de la journée. Bruno, après une piscine ce matin, visite la ville d'Arles cet aprèm. Moi, je l'ai déjà vu et fatigué par ce vent, je me repose.

Dimanche, jour de carte mon petit trait rouge va bientôt plongée sur la mer.


Dimanche 12 mai : 281 jours de marche, reste 64. 6310 kms de parcourus, reste 1090. 82800 m de dénivelé soit près de 83 kms. Mon capital pluie s'élève maintenant à 40h, soit 2,8%


L'abbatiale de St Gilles ou hier soir il y avait une petite fête.


Les fameux taureaux des corridas.


Les cavaliers attendent pour les pousser vers le camion.


Par dessus le toit, les éleveurs tentent d'attacher les taureaux déjà enfermés.


Un étang, la Camargue commence.


De grandes lignes droites sur la route me rappelle les pistes cyclables des Landes.


Juste une photo pour vous faire sentir le vent qui pousse les feuillages

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