J'arrive à Marseille ? Tiens ! Vous n'avez pas déjà lu ça dans le blog ? Oui mais c'était le 1er avril avec ses traditionnels poissons. En mai, pas de blague, cette fois-ci c'est la bonne. J'ai vu Marseille, des bâtiments monstrueux, des statues de toutes sortes, des rues étroites. J'ai entendu l'accent Marseillais qu'on pourrait classer monument historique. J'ai vu un peu de misère, des détritus à la merci du mistral. J'ai vu la bonne mère, le vieux port, un automobiliste ouvrir sa fenêtre et jeter un sac plastique. Marcher sur la célèbre Canebiere, entendu parler Africain, des dialectes divers. J'ai monté des escaliers encastrés dans des ruelles sombres, vu des murs tagués, des cheveux colorés, tenues de couleurs. J'ai vu la cathédrale austère par son style propre, des bâtiments couleurs Calanques. Les cloches sonnent l'heure de la messe, la sirène d'une ambulance au loin. Aperçu le stade velodrome, le monde envahit les places, les langues du monde, un homme couché par terre sur un carton. Vu des pigeons picorer les restes d'un petit marché, une ruelle aux accents souk, musique orientale. Avec Bruno, on a marché, mangé, écouté Marseille.
Mais n'oublions pas que nous sommes dimanche, la carte et son petit trait rouge qui a plongé sur la mer.
Dimanche 19 mai : 288 jours de marche, reste 57. 6470 kms de parcouru, reste 930... 85000m de dénivelé soit 85 kms.
Marseille de la bonne mère.
La Cathédrale.
Le port, au loin la bonne mère.
Notre Dame de la Garde, appelée "la bonne mère"
Le port et là Canebiere.
Le stade velodrome.
Une rue de Marseille.
Au loin les montagnes des calanques qui m'attendent ces deux jours à venir.
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