Nous sommes fin mai : C’est parti pour un premier contact avec les clubs de rando recensés sur mon parcours. Au départ je pensais le faire par téléphone. Pour le GR5 les contacts par mail n’avaient pas fonctionné. En Lorraine, un seul club m’avait répondu sur 40 contactés. Il faut dire que je mettais juste un appel à lire la pièce jointe que j’avais mis en place expliquant l’aventure. Je retente par mail mais cette fois-ci toute l’explication du projet est dans le mail, pas de pièce jointe qui incite à détruire quand on ne connait pas la provenance du mail. C’est qu’il y a 416 clubs. Un gros travail s’ouvre à nouveau devant moi. Pourquoi ce choix de ma part ? J’ai un peu peur que le fait d’être accompagné par un camping car m’isole du monde. Le but est de chercher le contact avec les habitants des régions traversées, sinon la rando seule n’a pas trop d’intérêt. Voir aussi si les clubs veulent faire un bout de chemin avec moi et, éventuellement, orienter mon circuit vers des sites plus intéressants. Mais aussi la possibilité de pouvoir garer le camping car chez l’habitant, c’est le moyen de passer un bon moment ensemble.
J’ai déjà écris à 240 clubs, 10 jours plus tard seulement 15 clubs ont répondu. Attendons encore même si je suis un peu déçu. C’est pour moi un grand mystère ce silence. L’adresse est-elle bonne ? Le message est-il reçu ?, lu ? Mis de coté puis oublié ? Indifférent au projet ? La fédé de rando à Paris m’avait pourtant ouvert les yeux « Contacter les clubs de marche ? ça ne marchera pas votre truc, les clubs sont des gens perso qui marchent pour leur bien être personnel, les autres ils en ont rien à foutre, votre projet, ça les intéressent pas »
Ouahou ! Vous pensez bien que je fus très surpris de la réaction. Et pourtant je continue le contact parce que c’est important pour moi et pour Alain de rencontrer les populations locales. A demain
Cette aventure, c'est d'abord des heures passées devant l'écran. Cartes et recherche de contacts de clubs rando.