Entre mai et juin, un point bilan de santé, révision du bonhomme. La valse des visites. Docteur, dentiste, podologue, dermato, pharmacie, de la tête aux pieds tout y passe. Mettre toutes les chances de son coté. Y a toujours de petits soucis de santé par ci par là et il y en aura au cours de l’aventure. La santé est l’une des pièces maitresse dans ce genre de périple, avec le mental et la bonne organisation bien sur.
Sinon les contacts avec les clubs rando se poursuivent, par téléphone cette fois-ci. Très peu de réponse coté mail et très compliqué parfois coté téléphone. Une mairie m’envoie sur la mairie voisine, qui m’envoie à une maison associative qui me renvoie à un adjoint qui finalement se trouve dans la première mairie appelée mais qui n’est pas là . Sinon des répondeurs qui ne répondent jamais, des personnes qui sont à l’étranger, des secrétaires de mairies qui me disent que ce n’est pas de leur ressort, et quant enfin des clubs me répondent, prêt à me soutenir, ils ne seront précisément pas là la semaine ou je vais passer. Pas de bol. Bref ! Ce matin 1h30 de coup de fil pour rien. Mais on va continuer, parfois ça marche, dans quelques régions on m’attend. Il faut la gagner ça place au soleil !
Je suis repassé aux Vieux Campeur à Lyon, objectif, compléter le matériel. Chaussures basses, vêtement de pluie, petit sac à dos. Avec ce que je possédais déjà , me voilà fin prêt pour affronter les éléments naturels.
A propos d’éléments du ciel, ce printemps il y a eu beaucoup d’orage, de plus en plus tôt dans la saison. Cela n’est pas pour me rassurer, j’ai une peur tenace de l’orage, éclair et tonnerre. Cela vient de l’enfance surement, ma grand-mère avait perdu un beau frère et une belle sœur dans un violent orage des années 1920. Elle avait une grande peur de l’orage et inconsciemment la transmettait. A chaque fois c’était le branle bas de combat. On s’alignait à genou devant la croix pour des « Notre père » et « Je vous salut Marie » Face à l’orage, un énorme fléau pour moi, je ne sais pas encore quelle attitude je vais avoir. Je ne marcherais pas sous l’orage, reste à savoir à quel moment précis il va arriver. C’est une de mes craintes avec le vertige, un handicap majeur pour moi que je n’arrive pas à contrôler. A demain
Santé : Prendre soins de ses pieds. Après mes 2500kms sur le GR5 en 2013, l'aventure se termine sans bobo.