Mardi 2 juillet : 332ème étape : Lac d'Ambléon – Ordonnaz
Hier soir, nous avons eu la visite de Lulu et Mauricette qui avaient été mes chauffeurs en fin de Pyrénées. En plus ils sont venus chargés de victuailles, pas besoin de faire à manger, la vie n'est pas belle avec des amis comme ça ? Nous avons mangé dehors mais vers 21h il a fallu rentrer à l'intérieur, l'orage traditionnel du soir depuis quelques jours. Mais la journée toujours grand soleil, l'Ain n'a rien changé à ma tradition de chance. Merci Lulu et Mauricette, on se retrouve dimanche pour le final.
Ce fut une belle étape aujourd'hui, notamment le plateau au dessus d'Innimond dans le bois du Mollard de Don. De beaux points de vue sur les Alpes lointains, les sommets Bugistes, les espaces de verdure, ses villages serrés dans ce beau cadre de vie. Bernard qui est venu à ma rencontre, soulignera la biodiversité du lieu, et oui lever la tête c'est bien, mais regarder autour de ses pieds, c’est un autre décor de plantes, de couleurs.
A un moment donné, je traverse une route que je prenais régulièrement toutes les semaines pour mon travail. Ici, il y a 2, 3 ans, je me disais que dans mon tour de France je passerais là. Et bien c'est aujourd'hui. Tôt ou tard, cet instant arriverait, signe que le temps avance, que la roue continue de tourner, elle ne s’arrêtera pas dimanche, les rêves, les projets, sont un éternel recommencement.
Allez ! Encore quelques minutes si vous voulez être des nôtres dimanche, il faut réserver.
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Photo d'hier et d'aujourd'hui.
Hier : Au dessus de Conzieu
Hier, je vous parlais d'un chemin mal entretenu. Et oui, je passe bien la au milieu.
Le beau lac d'Ambléon version hier soir
Et ce matin dans la brume d'après orage
Lulu et Mauricette, le temps d'une soirée, merciiii de votre visite
Aujourd'hui, au dessus d'Innimond, le village un peu caché, on aperçoit l'église perchée sur la colline
Vue sur les Alpes lointaines
Un peu dans la brume, je vois le grand Colombier. Quand j'habitais Champagne en Valromey, tous les matins je le voyais en ouvrant mes volets
Juste avant l'arrivée à Ordonnaz, la biodiversité dont parle Bernard
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