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J-10 : PREMIERE ESCAPADE CAMPING CAR EN DUO AVEC ALAIN

Les 18 et 19 mai, nous voilà partis en camping car avec Alain cette fois-ci. Direction Annecy. C’était pour moi quelque chose d’important. Vivre 2 jours ensemble 24h sur 24h. Puis on refera 3 jours en juin ou là, moi je marcherais et Alain sera seul le jour. Vivre à deux dans un espace confiné sur une si longue période nécessite de bien se connaitre. Prendre ses marques et aussi pour Alain prendre possession du camping car, c’est lui qui est au volant. Il a déjà conduit de gros véhicules il maitrise il n’y a pas de souci. Il suffit de penser qu’il fait 3m de haut et 7m de long. Mais de notre petite escapade, un 3ème point va nous interpeler. Nous devons faire demi-tour sur un parking limité par l’espace. Pas de souci, je descends pour guider Alain. Placer à l’arrière du véhicule, je fais signe à Alain qui recule entre deux voitures. Puis reprends la marche en avant en braquant toute à gauche, c’est alors que je prends conscience du déport occasionné par les roues arrière très en dessous du châssis. Alors que la voiture garée était à 1m, je vois subitement l’angle du camping car se rapprocher à moins de 30 cm de la voiture. Belle expérience sans bobo, mais en plus des 3m de haut et 7m de long, on doit penser au déport dans les manœuvres serrées.

Sinon pas simple les villes. Après avoir tourné en rond une heure autour du lac d’Annecy, ne trouvant pas de place on quittera le coin pour se rapatrier sur le lac de la Balme de Sillingy. Après Dijon avec Christine et maintenant Annecy avec Alain, on prend conscience que les campings car ne sont pas les bienvenus en ville et lieu touristique. Une expérience dont on va tenir compte pour notre aventure future. La ville ne veut pas de nous, qu’elle se rassure, on ne voudra pas d’elle.

Sinon notre vie à deux se passe pas trop mal, dans les points positifs même si cela peut être superflu, nous sommes sur le même fuseau horaire, en général on se couche, se lève et mange à la même heure. Le partage de la cuisine se fait naturellement et sur le plan caractère on réagit un peu de la même manière.

Y a-t-il des points négatifs dans notre relation ? Disons qu’ils ne sont pas perceptibles sur deux jours. Je sens qu’Alain peut avoir quelques doutes sur son engagement dans la durée. Il est normal d’avoir des doutes et de ne pas avoir peur de les aborder. Ce n’est pas rien un an, cela en fait des heures à occuper. On va maintenir la pression sur les autres chauffeurs qui s’étaient engagés sur de courte durée avant Alain. Un brek dans notre relation serait toujours possible, mais çà ! Seul le temps en décidera ! Pour le moment le défit est devant nous, on a cœur d’aller au bout !

A ce propos, si vous avez envie de conduire le camping car sur une période et au cas où, éventuellement, un brek devenait nécessaire, suivez bien le blog, c’est par lui et lui seul que vous l’apprendrez.

Le sens de l’engagement d’Alain est superbe, s’il a besoin d’un brek, il ne le fera que lorsqu’un remplaçant se sera engagé.

Ah ! Encore une petite chose amusante qui n’a rien à voir avec notre relation. Lorsque l’on se croise avec un camping car sur la route, on se salut comme le font les motards entre eux. Cette impression de faire partis d’une famille, d’un clan. Ca m’amuse beaucoup mais je joue le jeu et répond au salut de mes « collègues » camping caristes. A demain

Lors de notre première escapade proche d'Annecy

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