Samedi 6 juillet : 336ème étape : Merignat - Salles (St Martin du Mont)
Il a fallu si longtemps pour que le temps passe vite. Quand on est dans le sujet, que les mois défilent, c'est parfois long, on en voit pas le bout. Et puis lorsqu'on frise avec la fin, on en revient pas que le temps est passé si vite. Cette impression que tout s'efface si on y prête pas garde. Ai-je vraiment fait ce tour de France ? Pourquoi cette incohérence de l'esprit devant la réalité du vécu. La routine journalière qui se répète inlassement et qui donne cette vision que 337 jours n'en sont qu'un. Que chaque image rencontrée efface les précédentes, ou alors parce qu'il y a eu trop d'image et qu'elles se confondent en un paysage unique. Heureusement il y a ma carte de France, mon trait rouge, mon fil conducteur, non seulement il m'a fait marcher, mais il replace les souvenirs dans leur case respective. Oui je l'ai fait ce tour, mon Everest, fier et heureux d'avoir mené au bout cette Lithanie de paysage, de rencontre. Le défit de l'homme que je suis est maintenant à la conquête des traces qu'il laissera.
Étape chez moi, je partage mes derniers pas avec des amis, ma soeur Marie-Noëlle, qui, en plus m'accueille chez eux. Merci Claude et Marino.
Attention demain, pour ce final, sans doute que la carte. Les commentaires seront pour lundi.
Les courageux du jour. Marino, Marijo, Christine, JLuc, Marido et moi.
Pour lecteurs loin de l'Ain, la rivière d'ain
Une manière amusante de dire de faire attention aux piétons
L'accueil de Marino et Claude, retour en famille
Petit clin d'oeil sur ma carte avant de finir la boucle demain.
Question : Quel est le point commun entre ces trois personnages ?
Réponse lundi.