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IL FAUT SAUVER LE SOLDAT BÂTON !

Et oui, c'est un malheur pour moi mais mon bâton qui avait déjà reçu quelques coups bien que je fasse très attention à lui en permanence, la carte de France vient de céder à son socle ce soir. La voilà scotchée pour tenir jusqu'à lundi. Je suis sous le coup, on va tenter l'opération. Objectif : Sauver le soldat bâton. Je vous le disais, je ne continue pas sans lui.

26° hier soir, 21° ce matin dans le camping car. Soleil déjà là et vent chaud, surprenant à cette époque ici. Comme chaque matin je pars avec bonheur, une force qui me propulse sur mon tour de France. Oh! Il m'arrive de penser à ma famille lointaine, Christine, les filles et gendres, les petits enfants. De penser à la maison, parents, amis, le coup de blues est toujours possible mais pour l'instant je suis accaparé par ce plaisir de marcher sur ma France. Je pense à eux, leur fait de gros bisous et les retrouverais avec plus de force en juillet 2019.

Par le GR120, je rejoins la grande ville de Boulogne, longer l'avenue près de la mer, puis le port, la criée. D'immenses bâtiments ou d'un coté les bateaux déchargent et de l'autre les camions chargent. Ici ça sens le poisson c'est le moins qu'on puisse dire. La ville est grande, je n'en vois pas le bout. Au fait ! Les maisons ne sont plus en brique rouge, je les avais oublié celles là et je ne peux vous dire à quel moment je les ai quitter. Sur la plage des chars à voile, planches à voile, cerf volant, beaucoup de couleur. Ma pause matinale devant un paysage sublime. Cette mer bleu à l'infini qui se perd dans un ciel plus bleu encore. Une mer qui s'éloigne laissant une plage lisse avec des plaques d'eau aux formes originales, je présume que chaque jour elle redessine le sol différemment. C'est pour ça que je pars avec bonheur chaque matin. Jean-Marc est venu à ma rencontre comme hier. Étape à Hardelot, nous sommes près de la mer, nous verrons peut-être le coucher de soleil.


Les fameux chars à voile.


Très amusant, des enfants tirés par un tracteur. On dirait des cannetons qui suivent leur maman.


Voilà la preuve des éboulements. L'ancien passage du GR du littoral.


La mer remonte en début d'après-midi, en premier plan des poches arrivent plus vite que prévu et peuvent nous encercler.


Le plaisir de marcher au bord de l'eau quand la marée remonte. Parfois il nous faut faire un grand écart, des vagues sont plus importantes. Jean-Marc se sera fait prendre, cela ne mouille que les chaussures

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