Retour à la pointe de St Gildas pour poursuivre l'aventure. Je devais aller jusqu'à Pornic, finalement je pousse à la Bernerie, je maintiens ainsi les 7 jours d'avance. La santé va mieux, les maux de tête ne sont plus qu'en fin de nuit. Le ciel est couvert, pas de pluie, je m'élance sur ce sentier du littoral nickel, un sentier pour talon aiguille dans un espace sauvage. Il est aménagé, cadré, sécurisé mais autour, la nature est sauvage, préservée, sûrement surveillée, ce qui fait que les deux parties, touristes et aventuriers sont satisfaites. De belles petites criques entourées de leurs rochers, un sable lisse orangé fraîchement léché par les vagues successives. Au loin, très loin sur l'océan, une terre, l'île de Noiremoutier. Les chemins parfois prennent de l'altitude, des falaises miniatures, des pointes affinées vers l'océan. Ce que j'aime aussi, c'est quand en haut d'un plateau rocheux, des arbres se découpent dans le ciel, c'est très beau, à contre jour, c'est un tableau à l'encre de chine.
A midi on mange à Pornic, Christine m'avait rejoint sur le parcours. L'aprem, hop !! Un demi tour forcé. Le GR redescend sur la plage contre les rochers, Niet ! Ça ne passe pas à marée haute, à moins qu'on ai envie de ressentir ce que les rochers endurent comme assaut depuis des siècles, mais ceci n'étant pas conseillé, j'ai donc fait demi tour pour traverser la ville de la Bernerie ou le camping car nous attend.
Un petit coin de paysage.
Ce matin, le soleil levant.
Le beau sentier prend de la hauteur
Les petites criques dans leur écrin rocheux
Un arbre se découpe dans le ciel et s'incline jusqu'à Terre.
Pornic.
Hier, tellement de choses à dire que j'en ai oublié la photo de l'arrivée de Christine en qualité de chauffeur. Bisou.