Mais tout d’abord, à l'attention des marcheurs qui m'accompagnent, une info pour samedi : Il va faire très très chaud, prévoyez de vous protéger, pensez à l’eau (mais il y en aura au frais dans le camping car). Il pourrait y avoir des modifs d’horaire le dimanche, n’hésitez pas à téléphoner au dernier moment pour avoir les modifs éventuelles 06 08 85 12 08.
Historique
Lundi 2 juillet, jour de rando fin de saison pour l’école, je les rejoints à midi pour le pique nique, il y a toutes les classes, je m’attarderais plus vers les CE1 et CE2 qui suivront l’aventure la saison prochaine. Ils n’ont pas oublié notre rencontre il y a 3 semaines, ils me rappellent des points dont on avait parlé et sont toujours très avide de questions. L’après midi je marcherais avec eux en prenant soin d’essayer à nouveau mes nouvelles chaussures. Je n’ai pas eu de problème de douleur, le doute s’installe à nouveau dans mon esprit. Je décide de refaire une expérience jeudi sur une grande distance en marchant plus vite. Il est vrai qu’avec les enfants on avance à petit pas.
Jeudi 5 juillet : Rando sur le Revermont pour me rassurer. Pas de douleur à la cheville mais je sens que le bord de la chaussure appuie encore, une gêne légère. Qui de la chaussure ou du pied va s’adapter en premier à l’autre ? Mystère ! …. Je les remets le 12, le 13, le 16, le 19 et le 23, sur des randos de 4h. La cheville soutenue par un bas de contention pour aider à supporter la pression de la chaussure. Disons que ça va. Bon ! Allez ! Je prends le risque de partir avec, j’ai toujours les anciennes et les basses pour alterner au cas où.
Le 21 et 22 juillet, sortie du camping car avec Christine et Arnaud mon petit fils qui avait très envie de vivre en camping car. Encore des soucis avec le chauffe-eau, il va falloir régler ça très vite. Et je vous informe de ma première boule au ventre. Vous savez, cette angoisse imprévisible qui vous prend on ne sait quand, on ne sait pourquoi. La prise de conscience que le départ est tout proche, que l’aventure a placé la barre très haut, cette impression que rien est prêt… alors que tout l’est, que sais-je… Le défit est là qui nous tend les bras et on a peur de l’embrasser. Bref ! Pas d’appétit ce soir. Demain sera un autre jour. De petits cauchemars viennent parfois hantés mes nuits. Oublié mon bâton ! Perdu mes cartes et je tourne en rond avec le même chemin qui revient ! Je n’ai plus de chaussures aux pieds mais des sandales ! Bon ! Tout cela n’est pas bien grave et surement normal.
Lundi 23, repas chez Alain. Les deux couples réunis en vue d’aborder les derniers préparatifs, les derniers points techniques, liste de courses, matériels manquants, même les points de couture en cas de besoin sont abordés.
Ce samedi 28 juillet, enfin un peu de pluie pour atténuer cette température caniculaire. Une pluie qui me donne l’occasion de tester mon imperméable qui m’a couté si cher et la protection de mon sac. Je marcherais une heure sous la pluie pour tester non seulement l’imperméabilité mais aussi le coté respirant de la cape. Avec une cadence régulière cette cape est vraiment le top, mais en accélérant le pas on peut quand même transpirer. Conclusion même sous la pluie, rien ne sert de courir, la sérénité est protectrice.
A demain.
La randonnée de fin d'année de l'école. Ils sont prêt à suivre l'aventure